Jonathan Lobert vice-champion du monde de Finn
Voile
lundi 18 septembre 2017

Jonathan Lobert vice-champion du monde de Finn

Finement joué et bien vu ! L’athlète Julbo a décroché l’argent aux championnats du monde de la discipline en Hongrie, le 10 septembre dernier. Une nouvelle performance en or pour le médaillé de bronze de la dernière étape de coupe du monde à Hyères.

Champion d’Europe en titre, Jonathan Lobert a débarqué sur les bords du Lac Balaton avec l’étiquette de favori. Un statut que le Rochelais a parfaitement assumé. Régulier dans ses performances tout au long de la semaine de compétition, il a su maîtriser les vents capricieux du plan d’eau hongrois, qui a réservé bien des surprises au gratin mondial du Finn, le dériveur olympique pour régatiers puissants et costauds. Du haut de son mètre 95, "John", 100 kilos de muscles sur la balance, a pesé de tout son poids sur la régate, manquant d’un cheveu de décrocher sa première couronne mondiale.

« Ça s’est joué à un bateau, glisse le Finniste, auteur d’un beau finish. J’ai réussi à en intercaler deux entre moi et le Suédois dans la "medal race" (ndlr : la manche finale dont les points sont doublés), un seul de plus aurait suffi. »

Max Salminen finalement sacré au classement par points, le skipper Julbo termine donc beau dauphin. Et il s’en satisfait :

« Je n’oublie pas que j’étais mal embarqué à un moment donné, en dernière position. À force de détermination et de persévérance, j’ai réussi à remonter, avec notamment un bon dernier bord. Je suis très heureux de monter de nouveau sur le podium d’une épreuve de référence comme le championnat du monde. Cela vient clore une saison assez incroyable pour moi : trois régates et trois podiums ! » Colossal, à son image.

 

 

Le regard déjà tourné vers Tokyo 2020

Si Jonathan Lobert a vu juste stratégiquement, c’est en partie grâce à ses lunettes. Le skipper est tombé sous le charme de sa nouvelle monture (ndlr : dont vous entendrez parler très vite) : « Elle me va parfaitement au visage, épousant la forme de mes pommettes. Malgré la réverbération du soleil sur l’eau, aucun rayon ne vient donc perturber ma vision. Cette paire de lunette est légère, tient bien en place et est agréable à porter. Avec l’eau un peu laiteuse et foncée que nous avions en Hongrie, ce n’était pas facile distinguer à l’œil nu les zones plus ou moins sombres. Les lunettes m’ont donc bien aidé à lire le plan d’eau et ont été un atout pour performer. » Une valeur ajoutée au talent de Jonathan, dont les yeux sont rivés sur les Jeux Olympiques de Tokyo, en 2020. Prochain rendez-vous sur la longue route du Japon : l’étape de coupe du monde à Miami, en janvier prochain.

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