Martin fourcade : "avec julbo, nous avons installé une relation à long terme !"

Mi – novembre alors que l’équipe de France a pris ses quartiers en Scandinavie avant le début officiel de la saison, Martin Fourcade est revenu sur a relation qu’il a noué avec Julbo depuis près de dix ans, mais aussi évoqué le lancement de la nouvelle Aerospeed qui porte son nom. Entretien.

« Avec Julbo, nous avons installé une relation à long terme »

DANS TA PRATIQUE SPORTIVE, QUE RECHERCHES TU DANS UNE LUNETTE ?

Je recherche déjà une lunette qui soit multi-pratique. Je voyage beaucoup, je n’ai pas envie d’emmener quinze paires dans mes affaires, ce n’est pas ma conception des choses. Je cherche un modèle capable d’être performant en ski, en vélo, en course à pied… C’est dans ce sens que nous avons travaillé ensemble avec Julbo. Je veux de la protection et ne pas restreindre mon champ de vision. Et aussi, chose importante, qu’elle soit esthétique !

EST-CE QUE L’AEROSPEED T’AS APPORTÉ CE TYPE DE RÉPONSE ?

Oui. C’est un travail qui est dérivé de ce que l’on avait fait sur le modèle Aero. Elle comportait tous les critères, sauf le champ de vision qui était forcément plus restreint. L’Aerospeed a fait tomber certaines contraintes. Dans notre sport, la lunette doit se faire oublier et ne doit nous apporter que du positif. Donc autant ne pas se tromper dans son choix ! Cela doit nous protéger des éléments extérieurs, notre performance en dépend. L’Aerospeed, c’est la liberté. Je porte des lunettes 800 heures dans l’année (l’équivalent de 34 jours non-stop), je ne peux pas me permettre de faire des erreurs la-dessus.

TU AS INSTAURÉ UNE RELATION À LONG TERME AVEC JULBO QUI VA AU-DELÀ DE LA SIMPLE RELATION ATHLÈTE – MARQUE. PEUX-TU NOUS EXPLIQUER ?  

Il faut savoir qu’en 2010, c’est moi qui ai contacté Julbo et non l’inverse. A cette époque, je ne trouvais pas ce que je recherchais dans le pool des partenaires de la Fédération. J’ai donc contacté Julbo pour savoir s’il souhaitait m’accompagner. C’est comme ça que l’aventure a débuté. J’avais essayé les lunettes et j’étais convaincu de la technicité des produits. Avec Simon mon frère, nous avons été parmi les premiers athlètes en nordique. J’ai évolué au sein de la marque, grâce à mes résultats bien entendu, mais également grâce au projet commun que nous avons mis en place. Depuis la « Dust », on a fait évoluer les produits. Dès 2012, j’ai été à l’initiative avec Vincent Defrasne du modèle Aero. Il n’y a qu’à voir la liste des athlètes Julbo, la plupart sont là depuis plusieurs années. C’est la preuve que les produits fonctionnent. Aujourd’hui, lorsqu’on travaille sur un projet, il faut se dire que la lunette sortira deux ans après dans le commerce. Si l’on réfléchit année par année avec ses partenaires, cela ne peut pas fonctionner.

LE TROISIÈME MODÈLE QUI T’ES DÉDIÉ SERA MIS EN VENTE LORS DE L’ÉTAPE DE LA COUPE DU MONDE AU GRAND BORNAND (16-22 DÉCEMBRE). QU’EST-CE QUE CELA REPRÉSENTE ?

Ce sera forcément un moment particulier. Les gens ont la possibilité de regarder le biathlon à la TV, mais cela reste lointain. Au Grand Bornand, on est dans le concret. C’est la seule occasion de rencontrer le public français au cours de la saison internationale. Il y aura 80 000 personnes présentes sur l’ensemble de la compétition au Grand Bornand, certains vont découvrir la discipline. C’est un moment fort de de la saison et c’est pour cette raison qu’avec Julbo nous avons décidé de lancer mon modèle à ce moment-là.

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