Draw the line #2 : a la conquête des sommets tyroliens

L’AVENTURE CONNECTÉE DONT VOUS ÊTES LE HÉROS

Pour rappel, Draw the line, c’est un concept où nos athlètes partent en montagne, suivis par une équipe de production et un community manager, tout en soumettant régulièrement des questions et sondages à la communauté pour qu’ensemble ils dessinent une ligne, une trace, une course d’alpinisme à réaliser. Pour ce deuxième numéro, c’est le Tyrol, somptueuse contrée autrichienne dont les sommets tutoient les 4000m d’altitude, qui a été choisi comme théâtre d’expression. Cette région n’a cependant pas été choisie par hasard. C’est Philipp Reiter – alpiniste affûté, trail-runner aguerri, photographe tout terrain – qui a opéré une sorte de lobbying intensif pour que Caro North et David Göttler viennent découvrir les sommets locaux. Restait à savoir si les deux profanes allaient repartir conquis ! Voici ce qu’il faut retenir de ce deuxième opus de #DrawtheLine.

UNE ITINÉRANCE À MOBILITÉ DOUCE !

A part le trajet en voiture pour se donner rendez-vous sur place, aucun moyen de transport mécanique n’a été utilisé par nos athlètes pour se déplacer entre Matreier Tauernhaus et le sommet du Grossglockner. Du VTT, de la rando (très) active, de l’alpinisme, du parapente et de l’escalade, voilà les techniques de progression qui ont été choisies pour évoluer entre les deux vallées autrichiennes qui formaient notre parcours. Le découpage jour par jour a été le suivant :

• Le Grossvenediger comme échauffement

6km d’approche en vélo, puis 10km et 2000m de dénivelé positif pour atteindre le sommet du Grossvenediger (3666m), c’était l’entrée en matière… puis il a évidemment fallu faire exactement le même chemin en sens inverse pour rejoindre le gîte à temps pour le dîner !

• Enchainement multisport d’une vallée à l’autre

10km de VTT sur route, puis 1400m de dénivelé positif en marchant avec parapente sur le dos pour rejoindre Cimaroos (2421m). La deuxième journée de Draw the Line a démarré en sueur… et dans les nuages humides du jour. Puis les cieux se sont ouverts et ont permis à David, Caro et Philipp de s’envoler dans cet ordre afin d’atterrir quasiment sur la terrasse du restaurant à Kals-am-Grossglockner ! Après une rapide recharge glucidique, nos trois alpinistes ont ré-enfourché leurs VTT pour grimper vers le refuge Locknerhütte (2200m), non sans s’arrêter devant une paroi d’escalade afin de se dégourdir les bras… Sacrée journée.

• Le plus haut sommet Autrichien en guise de pinacle

Pour clore Draw the Line, il fallait un sommet emblématique. Le Grossglockner et ses 3798m serait le pinacle du projet, mais pas par la voie classique, ce serait trop simple. La Stüdlgrat, magnifique arête de 600m de dénivelé positif permis à Caro de prendre le leadership sur la cordée et de démontrer toute l’étendue de son talent en grimpe et progression alpine. Un finish en beauté.

LES ANECDOTES

• Un Apfelstrudel partagé avec des moutons : Les moutons sont très grands dans le Tyrol et leur appétit va de pair avec leur taille. Lors d’un arrêt casse-croute au refuge Neue Prager Hütte, il a presque fallu se battre pour pouvoir garder sa portion de gâteau face à des autochtones pas farouches de venir s’installer en terrasse !
• Philipp Reiter qui ne sait pas renier ses origines de trail-runner : On n’épuise pas Philipp Reiter comme ça… Malgré des journées bien remplies, Philipp ne rechigne jamais à courir lorsqu’il n’y a que deux vélos pour trois personnes, à s’offrir une descente du Grossglockner d’une traite en courant, soit 2000m de dénivelé négatif en 1h15 environ, ou à opter pour le vélo « musculaire » quand le reste de l’équipe choisit le E-Bike ! Même une longue discussion de comptoir synonyme de nuit de 2h n’a pas eu raison de sa forme physique sur le dernier jour. Inarrêtable.

LE RÔLE DE LA COMMUNAUTÉ

On doit bien l’avouer, chez Julbo, nous ne sommes pas très habitués à organiser des projets dans cette région des Alpes. Alors mettre en place un tel projet, pour lequel le rôle et l’implication de la communauté sont déterminants comportait une part de flou. Finalement, votre participation n’a pas failli, loin de là. Sur chacune de nos questions, de nos sondages ou appels-à-l’action, votre participation a dépassé nos attentes. Que ce soit pour des sujets sérieux comme le choix de l’itinéraire du lendemain, ou pour des challenges humoristiques, ce concept semble vous avoir plu et vous avoir tenu en haleine durant 3 jours et demi. Alors un grand merci d’avoir aidé nos athlètes à dessiner cette ligne. On espère que ça vous a plu.

LE RYTHME DE PROGRESSION

Suivre l’un des Himalayistes les plus performants de sa génération, un ancien athlète de haut-niveau en trail et une guide de haute-montagne qui passe plus de temps au-dessus de 4000m d’altitude que vous derrière votre bureau s’est avéré une tâche assez intense pour notre équipe ! Que ce soit pour alimenter les stories Instagram du compte Julbo, réaliser des photos qui reflètent la beauté et la réalité du terrain ou capter des images qui composent la vidéo finale du projet, Mathis Dumas, Jordan Manoukian et Aurélien Colin n’ont pas eu le temps de flâner en route. Encore plus que Draw the Line #1, ce projet a été d’une intensité élevée et s’est avéré un challenge d’autant plus grisant à relever. Il valait mieux arriver plutôt frais et en forme !

C’est bien connu, produire la suite d’un projet qui a bien fonctionné est souvent risqué (vous vous rappelez de tous ces films dont le numéro 2 a été décevant ?). Ce deuxième numéro de Draw the Line, en terrain inconnu pour 80% de notre équipe a été une aventure à tout point de vue : humaine, tout d’abord, puis digitale et sportive. On en repart avec des souvenirs plein les yeux et l’envie de retourner visiter plus tranquillement cette belle région.

Merci d’avoir activement participé à ce projet et à bientôt pour d’autres projets alpins avec Julbo !