Patrick gabarrou - apôtre des cimes mai 2017 histoires d'alpinisme - n°4

Amoureux inconditionnel de la montagne, Patrick Gabarrou ne laisse jamais passer une occasion de partager sa passion. Avec nous, il la partage depuis 1980.  

« Je suis à la base un rêveur, un contemplatif, mais qui aime aussi passionnément l’action, le concret et le contact avec l’élément. Je m’inspire des photos de montagnes que je vois, j’imagine un tracé sur une face et je me mets à l’ouvrage. Il faut que la voie soit belle. Le pointillé sur la photo, qui représente le chemin, doit être comme une flèche vers le ciel. »

Patrick Gabarrou

encontrer Patrick c’est être immédiatement séduit par la montagne car son enthousiasme inébranlable, dont il fait preuve quant à l’évocation de ses courses, est contagieux. Il donne, à ce titre, beaucoup de conférences sur la montagne qui sont très appréciées. Il prêche la montagne inlassablement, un univers en lui-même, mais aussi un lieu de rencontres et de partages.

Patrick est notre athlète depuis de très nombreuses années. Dès le début de ses études supérieures en philosophie, il sait que son envie de vivre au grand air prendra le dessus. L’étudiant se mue en aspirant guide et s’installe dans la région du Mont Blanc. Il se spécialise en voie mixte (voie alliant glace et pierre). 

Patrick Gabarrou compte, aujourd’hui,  plus de 300 grandes premières ascensionsdans les Alpes et les montagnes du monde, de l’Alaska à l’Himalya en passant par la Patagonie. Sur le seul massif du Mont Blanc il a ouvert, toujours avec compagnes, compagnons, amis 20 voies nouvelles de rêve dont « Divine Providence», «Frêneysie Pascale », « Ciao Walter ». Et 6 voies nouvelles sur la célébrissime Face Nord des Grandes Jorasse. 

Son dernier exploit en date se situe dans la face sud du Cervin, « Padre Pio, échelle vers le ciel », une fantastique voie haute de 1300m, achevée d’ouvrir en 2016 à l’âge de 65 ans.

Juillet 1976 – à 25 ans Patrick est aspirant guide, avec une paire de lunette de glacier rondes.

Pour cet adorateur de la montagne,  sa longévité dans le milieu fait de lui un fin observateur de l’évolution des techniques et du matériel: pour preuve, les chaussures d’alpinisme qu’il utilisait à ses débuts pèsent deux fois plus que celles qu’il utilise aujourd’hui. Sa collection de piolets est tout aussi impressionnante, ses premiers étaient avec des manches droits en bois avec de lourdes lames d’acier, ceux qu’il emporte avec lui aujourd’hui sont ultra ergonomiques et légers en aluminium et carbone.

 « Je ne suis pas le meilleur alpiniste qui existe, mais j’ai eu la chance d’aborder les grandes parois avec un regard neuf et curieux et de profiter de l’évolution du matériel pour ouvrir de nouvelles voies. Quand je vois avec quoi les pionniers comme Lionel Terray, René Desmaison, Walter Bonatti ont grimpé, je suis admirateur. »

Patrick Gabarrou

Au Camp 2 de la voie népalaise de l’Everest en 1992 avec les lunettes « Eric Escoffier », un modèle de haute montagne aux couleurs fluo qui ne passait pas inaperçu ! Le « mono-écran » fait son apparition dans notre catalogue, il offre une meilleure protection car il couvre mieux le visage, mais cette paire reste surement une des plus lourdes. Les branches « cordées » font leur dernière apparition.

Ses yeux sont aussi témoins des modes et mutations des lunettes de haute-montagne.Il a porté toutes les générations de lunettes des années 1970 à nos jours, des montures métalliques aux montures en plastique injecté et des verres minéraux aux verres photochromiques NXT… 

Massif du mont blanc en 1995 avec les Micropores, une évolution des « Vermont » et autres « Yannick Seigneur ». Ces lunettes ont été offertes à tous les guides et aspirant guides de France ainsi qu’aux formateurs de l’ENSA dont Julbo était le fournisseur officiel. C’est un modèle que l’on croise encore sur les sentiers et flancs de montagne. Les branches cordées vue sur les « Eric Escoffier » sont revues au profit de branches ajustables qui permettent de mettre et d’ôter les lunettes beaucoup plus facilement. Imaginez, c’est la première fois qu’on peut mettre les lunettes de glacier à une main… !

A Flaine, au début des années 2000 avec les lunettes « Surf», qui font partie des premiers modèles en plastique injecté. Pour Patrick il s’agit surement d’une de ses modèles préférés. Couvrantes, légères et… assorties aux couleurs de l’époque ! Le plastique est avantageux en haute montagne car il est beaucoup moins sensible au froid. Les branches restent avec une armature en métal enrobée d’une mousse cellulaire pour s’adapter au visage et assurer un bon maintien, tout comme sur les Micropores.

Avec les Julbo Nomad en 2002, une paire au look fuselé avec des coques latérales de protection amovibles et une monture entièrement en plastique. Ce matériau qui permet de créer des formes plus galbées et couvrante est grandement apprécié car il est plus résistant aux torsions que le métal. Les branches enveloppantes s’adaptent facilement aux différents visages.

Connu pour ses exploits en tant qu’alpiniste Patrick n’en reste pas moins un excellent skieur, il a été champion de France de ski alpinisme. Il ne manque jamais une occasion de d’utilises ses planches. Nous l’avons vu descendre le Mont Blanc en compagnie d’une certaine Laetitia Roux. Images. 


Tournée en 2016 cette vidéo produite par le géant Google nous offre des images splendides de Patrick au sommet du Mont Blanc. Vous apercevez les lunettes « Dirt» et « Pipeline» avec les verres photochromiques Zebra qui sont apparu pour la première fois en 2006. 

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